Pratique funéraire prédominante dans la Rome antique, la crémation a perdu de son attrait lorsqu’elle a été interdite par Charlemagne en 789. De nouveau autorisée à partir de 1887, la crémation est aujourd'hui un choix funéraire retenu par près de 18 % des Guadeloupéens. Elle est de plus en plus demandée pour répondre à la problématique de saturation des cimetières. PFA a ouvert son propre crématorium à Morne-à-l’Eau en 1990.

La crémation est une technique funéraire pratiquée dans le respect du corps de la personne décédée. Placé dans un cercueil introduit dans le four crématoire, le corps passe de l’état solide à l’état gazeux sous forme de cendres. Les cendres récupérées sont ensuite déposées dans une urne.

La crémation se déroule au crématorium de la Guadeloupe Georges Biras, ouvert à tous. Pompes funèbres, collectivités et hôpitaux ont régulièrement recours à cet établissement. Durant en moyenne 1h30, la cérémonie de crémation se déroule en plusieurs étapes. 

• Une cérémonie d’hommage peut avoir lieu en amont de la crémation. Organisée par nos pompes funèbres, elle peut être laïque ou religieuse.
• La famille est reçue au crématorium et dirigée vers un salon pour se recueillir le temps de la crémation.
• Une fois la crémation terminée, les cendres du défunt sont placées dans l’urne cinéraire, qui est alors remise à la famille.

Une législation stricte est prévue en matière de crémation. Ainsi, celle-ci doit être prévue dans les 6 jours suivants le décès, comme en matière d’inhumation. Le défunt doit être incinéré dans son cercueil, qui doit être scellé. Avant la crémation, il est nécessaire de retirer les différents appareils électroniques (ex. : pacemaker) pour éviter tout risque d’explosion.

Deux options s’offrent à vous : la dispersion des cendres ou leur conservation.

• La dispersion des cendres : celle-ci peut s’opérer dans la nature dans tout l’espace publique. En revanche, les voies publiques comme les routes et les lieux privés sont interdits. Des jardins du souvenir ont été créés dans de nombreux cimetières ou crématoriums pour pouvoir disperser les cendres.
• La conservation des cendres : il est interdit de conserver les cendres à son domicile. En revanche, l’urne cinéraire peut être déposée dans l’une des cases d’un columbarium, scellée sur un monument funéraire ou inhumée.